Vous avez ras la casquette du multivers ? Eh bien sachez que vous n’êtes pas les seuls ! Interrogé par le magazine Rolling Stone, James Mangold a donné sa vision de la nouvelle facilité scénaristique utilisée par la maison des idées pour les trois phases post-Endgame. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est colère le James.
Celui qui a redonné ses lettres de noblesse à la saga X-Men, notamment au travers des derniers derniers volets de la trilogie Wolverine avec Hugh Jackman, fustige les dernières productions made in MCU. Le réalisateur de Ford v Ferrari se dit contre l’idée de création d’un univers “multi-films” à la sauce Marvel Cinematic Universe. Ayant toujours considéré ses deux films Wolvy comme des oeuvres ayant leurs propres indépendance, le cinéaste de soixante ans n’est pas tendre avec la tournure que prennent les oeuvres actuelles utilisant le multivers comme élément scénaristique phare :
“C’est l’ennemi du storytelling pour moi. La mort de la narration. Je trouve ça plus intéressant de laisser les spectateurs assembler les Lego, plutôt que de tout leur mettre sous les yeux.”
Pourtant aux commandes de suites, dont la plus récente est celle de la dernière aventure d’Indiana Jones et le cadran de la destinée, celui qui est aussi scénariste et producteur se dit également contre l’idée des spin-offs. Ce “sous-genre” exploité à outrance désormais est, citons notre principal intéressé, “antithétique, […] ce n’est plus de la narration, mais une publicité géante.”.
Quoiqu’il en soit, nous aurons plaisir à retrouver James Mangold aux commandes d’un biopic sur Bob Dylan dans A Complete Unknown avec Timothée Chalamet dans le rôle titre, avant de le voir aux commandes d’un nouveau film Star Wars.