L’une des saga les plus iconiques du cinéma fait enfin son retour au cinéma dès aujourd’hui avec Alien: Romulus, réalisé par Fede Álvarez connu pour ses films comme Evil Dead ou encore Don’t Breath. Avec Alien: Romulus, Fede Álvarez revient aux sources de la franchise en nous délivrant un opus qui se concentre sur l’horreur sans pour autant compromettre l’action. La tension y est palpable avec des rebondissements dans tous les coins nous propulsant au fin fond de notre siège. Le film débute doucement mais une fois que le rythme accélère il devient presque étouffant tant les personnages n’ont plus une seule seconde de répit. La tension est même maîtrisée durant des scènes banales comme le simple décollage d’un vaisseau. Le long-métrage comporte plusieurs jumpscare qui ont fait sursauter toute l’audience lors de notre projection.

Visuellement, le film est très généreux avec de magnifiques décors mais surtout une utilisation accrue d’effets pratiques pour le Xénomorphe, les transformations ou encore les scènes de meurtres. Tout cela rend le tout bien plus réaliste et terrifiant. Le design du Xénomorphe est très réussi, il apparaît bien menaçant. Les effets spéciaux sont bluffants, la qualité est au rendez-vous entre l’espace, les vaisseaux et les planètes. En termes de décors et visuels, la 20th Century Fox ne déçoit pas cette année entre La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume ou encore The First Omen. Le sound design du film est excellent, que ce soit les bruitages des créatures jusqu’à celui des vaisseaux mais le film fait surtout l’objet d’une utilisation ingénieuse du silence qui colle parfaitement avec le vide de l’espace.

Cailee Spaeny continue de briller au cinéma avec son troisième rôle majeur de l’année après Priscilla et Civil War. Elle continue d’affirmer son talent et j’ai hâte de découvrir ses prochains projets, notamment Knives Out 3. Quant à lui, Archie Renaux est passé des comédies romantiques Amazon (Upgraded, The Other Zoey) à l’une des plus grandes franchises du cinéma, c’est un sacré glow-up et l’acteur démontre qu’il en est totalement digne. Isabela Merced est très convaincante dans son rôle mais le stand out du film n’est nul autre que David Jonsson qui interprète avec brio un personnage complexe. Sa performance nuancée et émouvante est l’un des gros points forts du film. Du côté de la musique, même si elle n’est pas extraordinaire Benjamin Wallfisch a composé une bande-originale assez solide notamment avec son côté horrifique qui manifeste le grandiose des créatures et son côté épique lors des moments de découverte dans l’espace.

Alien: Romulus rend hommage au tout premier film Alien (1979) à bien des égards tout en ajoutant de nouveaux éléments à la franchise avec son world-building. On en apprend davantage sur le fonctionnement des facehuggers et sur un nouveau sérum qui pourrait changer la donne dans cet univers. Enfin, alors que le film allait se terminer, un énorme twist vient tout chambouler et risque de beaucoup diviser les fans d’Alien sachant que la communauté l’est déjà énormément par rapport aux derniers films de Ridley Scott Promotheus et Alien: Covenant.
Alien: Romulus avec Cailee Spaeny, Isabela Merced, Archie Renaux et David Jonsson sort aujourd’hui au cinéma !