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Le film événement de la rentrée est là. Après l’intimiste et presque innocent Licorice Pizza, Paul Thomas Anderson sort l’artillerie lourde et déploie un budget conséquent (115 millions de dollars, son plus gros), un casting qui justifie sans doute les trois zéros (Leonardo DiCaprio, Sean Penn, Benicio Del Toro) et, en guise de scénario, un hymne à la révolution et un regard mauvais vers l’armée et le gouvernement américains. On note qu’il s’agit d’une adaptation libre du roman Vineland de Thomas Pynchon, seconde fois que le réalisateur l’adapte, puisque Inherent Vice était du même écrivain.

Une Bataille Après l’Autre, le film à la fois drôle, dramatique et complètement délirant de PTA, propose ici son film grand public. Mais, tel Leonardo DiCaprio dans son personnage de révolutionnaire alcoolique, il dégaine les armes et surprend avec ce qui pourrait être un divertissement révolté et exaltant, dévêtu de tout raffinement.

Habituellement, Anderson est un metteur en scène qui nourrit ses œuvres d’une élégance vintage. Phantom Thread reposait notamment sur cela, Magnolia avait également cette magnifique composition visuelle pour valoriser les émotions de chaque personnage. Ici, on ressent une énergie plus dense, plus de plans larges pour capturer au mieux l’action et l’environnement puisque, après tout, nous sommes dans un film d’action et une course contre la montre. Ce qui représente un changement artistique notable, puisque le cinéma de P. T. Anderson est plus contemplatif.

Racisme et relations interdites

Mais qu’en est-il du reste ? Le film évoque sans langue de bois le racisme et les relations interraciales. Anderson enterre le tabou et confronte les ethnies en faisant de Sean Penn celui qui trahit son camp pour courtiser Teyana Taylor, la compagne de Bob Ferguson. Un segment absolument ironique qui enclenche l’intrigue et permet, pour la première fois, au cinéaste d’explorer avec beaucoup de pertinence un sujet un peu abandonné dans le cinéma des années 2020.

Un père et sa fille : un thème central

Ce n’est pas pour autant qu’il ne reste pas concentré sur une thématique déjà présente chez lui : le rapport d’un père avec son enfant. L’enjeu premier est en effet de récupérer Willa Ferguson, fille de Bob, enlevée par l’ennemi. Un objectif simple qui ne se passe pas de détours : sur 2 h 50, c’est un combat acharné entre révolutionnaires et militaires qui est mis en scène.

Sur une métaphore plus directe : la gauche contre la droite, ou, pour aller plus loin, quand les forces d’autorité américaines périssent au profit de la survie d’une adolescente métisse. Une opinion plus ou moins subtile qui permet de nous orienter sur la pensée de Paul Thomas Anderson concernant la situation politique de son pays. Lui qui, jusqu’à présent, était resté en retrait du combat acharné contre le gouvernement de Donald Trump et de la dictature qui s’en étend. Et de toute manière, le titre énonce déjà quelque chose : une bataille enragée de ceux qui n’ont jamais cessé de se battre pour sauver ceux qu’ils aiment.

Ainsi, Paul Thomas Anderson engage pour la première fois ses idéaux politiques avec ses thématiques premières et, grâce à un budget qui lui permet d’avoir la folie des grandeurs, livre un film à l’état brut,qui s’aligne dans une tendance politique cinématographique (un peu à la manière de Bong Joon-ho avec Mickey 17 ou du Superman de James Gunn). Et malgré une vulgarité un peu trop inélégante et pas toujours très utile (on se croirait chez Tarantino), ce nouveau Anderson est très solide, que ce soit d’un point de vue scénaristique ou technique, avec des séquences de courses-poursuites magnifiquement construites et découpées, et de très beaux plans larges ou aériens qui nous entraînent dans un long-métrage qui ne se repose jamais. Ça oui le temps passe, mais sans aucune longueur. Pas de problème donc, mais le film en soulève toutefois pas mal, et avec justesse, et c’est pourquoi il répond à nos attentes.

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