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Brady Corbet frappe fort avec The Brutalist, une fresque cinématographique monumentale de plus de trois heures et demie, aussi imposante dans sa forme que dans son sujet. Cette œuvre audacieuse s’attaque à la création d’un manifeste architectural brutaliste, en écho à son propre défi cinématographique : une vision pure et sans compromis, mise à l’épreuve par les limites financières et l’ignorance des mécènes.

Avec seulement 10 millions de dollars, on se demande comment un projet d’une telle ampleur a pu voir le jour et surtout, comment Corbet a réussi à en faire une œuvre aussi fluide, cohérente et immersive de bout en bout. Il opte pour le VistaVision, un format large abandonné depuis les années 60, conférant au film un visuel assez unique. La photographie de Lol Crawley est d’une beauté hypnotique, sublimée par la bande-son envoûtante de Daniel Blumberg. Sa liberté créative et son envie de repousser les limites du médium le rapprochent de réalisateurs comme Martin Scorsese, dont la narration et l’attention aux personnages semblent être une influence majeure.

Adrien Brody incarne László Tóth, un architecte hongrois formé au Bauhaus survivant de l’Holocauste, dont le parcours aux États-Unis oscille entre grandes opportunités et humiliations. Dès son arrivée il est accueilli par son cousin Attila qui lui offre un travail et un logement… dans l’arrière-boutique de son entrepôt. L’antisémitisme est omniprésent, même dans sa propre famille. Pourtant, une opportunité se présente : l’industriel Harrison Lee Van Buren Sr (Guy Pearce) reconnaît son talent et lui commande un monument architectural grandiose (partiellement un reflet de son ego).

Mais The Brutalist ne se limite pas à la chronique d’un artiste torturé. Il met en lumière un paradoxe cruel : celui d’un créateur contraint de répondre à des commandes qui trahissent ses propres idéaux. Tóth se retrouve à concevoir une œuvre qui ne lui appartient plus, une vision pervertie par les ambitions politiques et économiques de son commanditaire, tout le contraire de ce pourquoi il vit pour l’architecture. Une très belle scène illustre ce tiraillement, avec un Adrien Brody toujours magistral. Ce conflit entre l’artiste et le système résonne d’autant plus aujourd’hui à une époque où trop d’œuvres sont vidées de leur essence, détournées par ceux qui les financent ou les consomment sans en saisir le sens profond. The Brutalist dépeint avec acuité cette tension permanente entre intégrité et compromission, illustrant comment un créateur peut être instrumentalisé par ceux qui, ironiquement, méprisent ses convictions.

La seconde moitié du film, amorcée par l’arrivée tardive d’Erzsébet (Felicity Jones), épouse de László, ancre le récit dans un sous-texte plus sombre. La Shoah, longtemps refoulée, refait surface notamment à travers une scène d’humiliation où Van Buren jette une pièce de monnaie à Tóth. L’illusion d’une intégration possible s’effondre et avec elle, naît un sentiment de rejet profond, un désir d’ailleurs. Le film prend alors une tournure presque vampirique, illustrant comment l’Amérique se nourrit du talent et de l’espoir des migrants tout en les rejetant dès qu’ils deviennent une menace pour eux.

The Brutalist est un pari fou, un film dont la démesure est à la hauteur de son ambition : celle de bâtir un monument au cinéma.

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